Ma sœur, qu'ont ils fait ?
Ce matin en guise de bonjour, Vincent m'a dit :
« Il y a eu un attentat à Nice ! » On vise la France.
Fallait s'y attendre...De l'entendre, j'étais anéantie.
« Oh non ! c'est pas vrai, ça recommence ! »
Mon sang n'a fait qu'un tour, j'ai pris le téléphone,
Mon Dieu ! pourvu que Charlie et les enfants ….
Tremblante comme une feuille : « Personne ! »
Allons, insiste ! « Allo ! allo ! » C'est terrifiant !
Mais tout à coup, « Charlie a répondu « Oui ? »
« Comment vas-tu ? Et les enfants ? Tout va bien ? »
Soulagée, quelques mots, l'écho d'un souffle de vie...
J'ai raccroché car lui aussi devait parler aux siens...
Comme tu vois ma sœur, ils ont osé ce carnage !
Comme tu as dû trembler, à présent, sois rassurée...
Peut-être le savais-tu déjà là-haut sur ton nuage ?
Que de pauvres innocents à leur cause immolés !
Ils ont osé salir ce jour de fête, celui de la liberté !
Ont craché sur nos valeurs avec leur sauvagerie !
Ta belle promenade, du sang des martyrs est entachée...
Dieu soit loué ! ma sœur, ton petit monde est en vie !
Mais les autres ? Accueille leurs âmes tourmentées,
Ouvre-leur la porte de ton cœur, celle de ton paradis,
Chaque jour qui passe, de toi, je me sens amputée...
Au revoir petite sœur, je suis sûre que tu vas les aimer...
*
Ce matin en guise de bonjour, Vincent m'a dit :
« Il y a eu un attentat à Nice ! » On vise la France.
Fallait s'y attendre...De l'entendre, j'étais anéantie.
« Oh non ! c'est pas vrai, ça recommence ! »
Mon sang n'a fait qu'un tour, j'ai pris le téléphone,
Mon Dieu ! pourvu que Charlie et les enfants ….
Tremblante comme une feuille : « Personne ! »
Allons, insiste ! « Allo ! allo ! » C'est terrifiant !
Mais tout à coup, « Charlie a répondu « Oui ? »
« Comment vas-tu ? Et les enfants ? Tout va bien ? »
Soulagée, quelques mots, l'écho d'un souffle de vie...
J'ai raccroché car lui aussi devait parler aux siens...
Comme tu vois ma sœur, ils ont osé ce carnage !
Comme tu as dû trembler, à présent, sois rassurée...
Peut-être le savais-tu déjà là-haut sur ton nuage ?
Que de pauvres innocents à leur cause immolés !
Ils ont osé salir ce jour de fête, celui de la liberté !
Ont craché sur nos valeurs avec leur sauvagerie !
Ta belle promenade, du sang des martyrs est entachée...
Dieu soit loué ! ma sœur, ton petit monde est en vie !
Mais les autres ? Accueille leurs âmes tourmentées,
Ouvre-leur la porte de ton cœur, celle de ton paradis,
Chaque jour qui passe, de toi, je me sens amputée...
Au revoir petite sœur, je suis sûre que tu vas les aimer...
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