Bonne nuit mon amour !
La chambre est plongée dans la pénombre.
Dehors, un croissant de lune joue à cache-cache avec les branches décharnées du cerisier.
Une fine lumière cendrée traverse les persiennes.
Elle dessine au sol, les contours d'un chat noir assis sur l'appui de la fenêtre.
Au centre, trône un grand lit où dort une forme.
Près de la porte, on devine, tapi dans l'angle, une silhouette.
Elle est là, depuis un moment, frêle et immobile.
Un léger tremblement l'habite.
Sa longue chevelure ondule comme caressée par une faible brise.
Silencieusement, elle s'approche semblant glisser sur le parquet.
Elle a les mains dans le dos. Elle traine un objet
Un grincement racle le sol.
Maintenant, elle est juste au-dessus de l'homme.
Elle le fixe de ses grands yeux blancs.
Doucement elle oscille la tête, à gauche puis à droite,
laissant échapper un imperceptible craquement.
Soudain !
Le chat se dresse, bombe le dos, les poils hérissés.
Il pousse un fort sifflement.
Un air glacial envahit la pièce.
L'homme, machinalement se retourne dans sa couche,
se réveille, ouvre les yeux et voit.
Alors, sur son crâne la lourde hache s'abat.
Le chat cesse ses cris, reprend sa position.
La silhouette se glisse dans les draps,
embrasse la bouche ensanglantée du macchabée.
"Bonne nuit mon amour !"
Loïc ROUSSELOT
La chambre est plongée dans la pénombre.
Dehors, un croissant de lune joue à cache-cache avec les branches décharnées du cerisier.
Une fine lumière cendrée traverse les persiennes.
Elle dessine au sol, les contours d'un chat noir assis sur l'appui de la fenêtre.
Au centre, trône un grand lit où dort une forme.
Près de la porte, on devine, tapi dans l'angle, une silhouette.
Elle est là, depuis un moment, frêle et immobile.
Un léger tremblement l'habite.
Sa longue chevelure ondule comme caressée par une faible brise.
Silencieusement, elle s'approche semblant glisser sur le parquet.
Elle a les mains dans le dos. Elle traine un objet
Un grincement racle le sol.
Maintenant, elle est juste au-dessus de l'homme.
Elle le fixe de ses grands yeux blancs.
Doucement elle oscille la tête, à gauche puis à droite,
laissant échapper un imperceptible craquement.
Soudain !
Le chat se dresse, bombe le dos, les poils hérissés.
Il pousse un fort sifflement.
Un air glacial envahit la pièce.
L'homme, machinalement se retourne dans sa couche,
se réveille, ouvre les yeux et voit.
Alors, sur son crâne la lourde hache s'abat.
Le chat cesse ses cris, reprend sa position.
La silhouette se glisse dans les draps,
embrasse la bouche ensanglantée du macchabée.
"Bonne nuit mon amour !"
Loïc ROUSSELOT
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